Lors de l’hommage à Thierry Ardisson diffusé sur France 2, Stéphane Bern a réagi aux critiques sur le manque d’impertinence de l’émission. Il a souligné que le défi était de présenter un hommage en première partie de soirée, un format familial où « tout n’est pas montrable ». Bern a ajouté que, face à la perte, l’impertinence n’est pas toujours appropriée, défendant ainsi sa approche respectueuse et mesurée pour rendre hommage à l’animateur, décédé le 14 juillet.
Stéphane Bern s’exprime sur l’hommage à Thierry Ardisson
Le 15 juillet dernier, Stéphane Bern a pris les rênes d’une soirée spéciale diffusée sur France 2, dédiée à la mémoire de Thierry Ardisson, célèbre animateur au style impertinent. Cependant, la diffusion n’a pas été épargnée par les critiques, de nombreux téléspectateurs trouvant le programme trop lisse pour rendre hommage à cet homme qui a profondément marqué le paysage audiovisuel français. Dans une interview accordée à Puremédias, Bern a souhaité clarifier certains points concernant ces remarques.
Une soirée hommage à la mesure de l’audience
Dans son intervention, Stéphane Bern a reconnu que l’hommage à Thierry Ardisson s’est heurté à la complexité d’un public familial, typique de la première partie de soirée, qui a ses propres attentes. « Thierry Ardisson a toujours travaillé en deuxième partie de soirée », a-t-il rappelé, précisant que les contenus diffusés en prime time nécessitent un traitement différent. Ainsi, il souligne que la nature même du rendez-vous télévisuel devait s’adapter à une audience plus large et moins spécialisée.
L’impertinence, un temps et un lieu
Les critiques concernant le manque d’impertinence lors de la soirée hommage ont été nombreuses sur les réseaux sociaux. Mais pour Bern, « l’impertinence, ce n’est pas forcément le moment après le décès de quelqu’un ». Il insiste sur le fait que des réflexions humoristiques ou provocantes n’étaient pas de mise dans ce contexte particulier. La sensibilité face à la mort d’une figure populaire doit primer sur le divertissement pur, comme il le rappelle en insistant sur la nécessité de ne pas choquer le public.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
En dépit des critiques, Stéphane Bern se réjouit d’avoir capté l’intérêt d’une audience qui a franchi le cap des 1,6 million de téléspectateurs. Un chiffre significatif qui prouve que le programme, même s’il a été délicatement assaisonné de respect et de gravité, a su trouver son public. Pour lui, le succès de l’émission réside dans sa capacité à rassembler les familles autour d’un hommage, au lieu de jouer la carte de la provocation.
Une touche d’ironie dans un moment difficile
Ironie du sort, Thierry Ardisson nous a quittés le 14 juillet, une date chargée de symbolisme en France. Stéphane Bern, qui se dit proche de l’animateur, a voulu rendre un hommage digne à celui qui a tant fait pour le monde de la télévision. « Mourir un 14 juillet, c’est une sacrée ironie ! », a-t-il réagi, mettant en lumière l’aspect complexe de ce moment de commémoration, qui demande à la fois respect et sensibilité.
FAQ : Hommage à Thierry Ardisson sur France 2
Pourquoi Stéphane Bern a-t-il été choisi pour animer l’hommage à Thierry Ardisson ? Stéphane Bern a été choisi pour animer l’hommage en raison de son approche qui vise à ne pas choquer le public, surtout dans un contexte de première partie de soirée familiale.
Quelles critiques ont été émises concernant cette émission ? Les critiques ont souligné le manque d’impertinence et de mordant qui caractérisaient souvent les émissions de Thierry Ardisson, estimant que l’hommage n’était pas à la hauteur de son style.
Comment Stéphane Bern a-t-il réagi aux critiques ? Stéphane Bern a répondu en mettant en avant la difficulté de rendre hommage à un animateur qui a toujours évolué en deuxième partie de soirée, indiquant que tout n’est pas montrable en première partie de soirée.
Quelle audience a attiré l’émission en question ? L’émission a réussi à capter l’attention de 1,6 million de téléspectateurs, malgré les critiques reçues.
Est-ce que l’ironie a été présente dans l’hommage ? Stéphane Bern a précisé que le moment n’était pas propice à l’impertinence, surtout après le décès de Thierry Ardisson, ce qui a influencé la tonalité de l’hommage.
