Après le Valais, Vaud a lancé sa proposition de pétition au Conseil fédéral. Les signataires font pression pour plus de libertés, proposant d’être testés avant chaque match.
Après le Valais, Vaud a lancé sa pétition destinée au Conseil fédéral. Les signataires poussent pour davantage de libertés, tout en proposant de se faire tester avant chaque match.
«Lorsque la formation reprend. Nous étions vingt. Après le discours du Conseil fédéral en mars, plus de quinze. Et maintenant, quand on voit que notre situation n’a pas changé en avril, peut-être huit. Didier Léchaire, deuxième entraîneur de l’équipe du FC Cheseaux, est l’un des principaux personnages du football amateur mécontent de la situation. Une zone qui a été frustrée de rester au quai alors que d’autres activités ont pu alléger leurs mesures et recommencer. Un médium qui craint de devoir affronter la deuxième saison blanche. Ainsi, comme d’autres, Didier Léchaire a signé la pétition.
Cela venait de l’esprit et des mains du FC Turquie Lausanne. Ce concept continue sur les traces de leurs voisins valaisans, récoltant des signatures au sein des clubs de leur association cantonale. L’objectif: faire écho à leurs idées pour qu’ils aient une chance d’être entendus à Berne. Et leurs idées sont de laisser bientôt les concurrents amateurs voir le jour.
Instrument de dépistage de masse
Instrument de dépistage de masse
En tous cas? Certainement pas. La pétition vaudoise s’inspire particulièrement du modèle espagnol, nous dit-on, où les joueurs des pistes peuvent jouer à la condition qu’un test de dépistage soit effectué chaque semaine avant leur match. « Cette mesure supplémentaire aura également l’avantage d’être un énorme outil de dépistage du virus », a déclaré le club lausannois.
Santé, psychologique, social: les promoteurs de la pétition ont divers avantages dans leur manche. Il s’agit des 130000 licenciés non-stop qui risquent de se désintéresser du football, des volontaires qui remettent en question leur investissement, de la comparaison avec les moins de 20 ans qui peuvent pratiquer leur sport sans restriction et ont tendance à hausser les épaules. Frotter avec plus de personnes à risque, les 176 mètres carrés dont dispose chaque joueur sur un terrain lors d’une partie …
Le temps presse
Chacune mène à une conclusion: la quête de nouvelles libertés. C’est en élargissant les groupes d’entraînement de quinze joueurs à 25 joueurs (non encore contactés), c’est-à-dire pouvoir reprendre les tournois. « Il faut agir vite », a déclaré le FC Turquie Lausanne, dont la pétition traverse le canton depuis le début de la semaine et qui espère pouvoir la transmettre au Conseil fédéral d’ici quelques jours.
Pour rappel, le président de la Fédération suisse de football, Dominique Blanc, a récemment déclaré au Nouvelliste que la décision sur cette saison serait prise si une dérogation n’était pas décidée avant le 12 mai. Une décision qui s’appliquerait à tous les clubs de la 1ère à la 5ème ligue, sans supprimer la compétition d’octobre. En moyenne, cependant, seuls quelques jeux manquent pour valider les différents championnats. Ceux-ci doivent être contestés avant le 4 juillet, date de clôture.