Jean-Pierre Foucault, ancien animateur d’Intervilles, a exprimé son désaccord face à la nouvelle version du jeu présentée par Nagui. Dans une récente interview, il a fortement critiqué l’absence des vachettes, emblèmes de l’émission. Foucault a affirmé que le programme sans ces animaux ne resterait pas fidèle à son esprit d’origine, déclarant : « Intervilles sans les vachettes, je n’aime pas du tout. Ce n’est plus Intervilles. » Son avis témoigne d’une nostalgie pour la version classique du jeu, tout en soulignant un changement à l’ère des sensibilités modernes.
Jean-Pierre Foucault exprime son désaccord franc concernant la nouvelle version d’Intervilles animée par Nagui, déplorant l’absence des emblématiques vachettes
Le célèbre animateur Jean-Pierre Foucault n’a pas mâché ses mots concernant la nouvelle version d’Intervilles, qui fera son retour à la télévision à l’été 2025. Déplorant l’absence des vachettes, iconiques de l’émission, il a exprimé son désaccord de manière directe dans plusieurs interviews. Les changements apportés par Nagui, le nouvel animateur, n’ont visiblement pas convaincu l’ancien présentateur.
Un retour sous tension
Depuis l’annonce faite par France Télévisions en septembre dernier, les passionnés de l’émission attendent avec impatience le retour de Intervilles. Cependant, la décision d’écarter les vachettes a suscité de vives réactions, notamment celle de Foucault, qui a évoqué la nostalgie que ces animaux évoquent pour les fans. L’émission, qui a vu le jour en 1962 sous l’animation de Guy Lux, est devenue un véritable symbole de la télévision française.
Les critiques de Jean-Pierre Foucault
Dans un entretien accordé à Télé Câble Sat, Foucault a clairement fait part de son mécontentement : « Intervilles sans les vachettes, je n’aime pas du tout. Ce n’est plus Intervilles ». Des mots d’une franchise qui ne surprennent pas venant de celui qui a animé l’émission entre 1995 et 1999. Selon lui, la nouvelle version perd tout son charme sans ces emblématiques créatures qui apportaient une touche d’humour et de folie au programme.
La défense de Nagui
Nagui a pris la décision d’éliminer les vachettes pour des raisons de bien-être animal. Ce choix a été critiqué par certains, mais il a également trouvé un écho favorable auprès des défenseurs de la cause animale. Dans une réponse cinglante au maire de Mont-de-Marsan qui s’était opposé à cette évolution, Nagui a déclaré : « Je ne crois pas que ce soit l’élément naturel d’une vachette d’être dans une piscine ou sur du savon noir. » Un argument qui laisse entendre qu’il souhaite faire évoluer le concept de l’émission vers une version plus respectueuse de la vie animale.
Réactions du public et des maires
La décision de supprimer les vachettes a engendré une véritable controverse, entraînant même des appels au boycott de la part de plusieurs maires du sud-ouest de la France. Certains ont fait savoir qu’ils ne seraient pas présents, mettant ainsi en péril l’esprit initial de l’émission. Cette réaction collective témoigne d’une forte attache à l’histoire d’Intervilles, symbole de divertissement et de compétition amicale entre les villes françaises.
Foucault fait écho à l’héritage de l’émission
Jean-Pierre Foucault, dans sa critique, a également rappelé la valeur d’héritage culturel de Intervilles. « Aujourd’hui, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus rien dire sans être taxé de tous les péchés de la terre. C’est un peu dommage », a-t-il souligné. Dans cette déclaration, il exprime le sentiment d’un temps révolu où les divertissements pouvaient aborder des thèmes sans censure.
Pour conclure
Le débat sur l’avenir d’Intervilles est symptomatique d’un changement plus large dans notre société, où la sensibilité aux questions morales et éthiques prend de plus en plus d’importance. La popularité de Jean-Pierre Foucault, ainsi que sa longévité dans le milieu, ajoutent du poids à ses propos. Pour l’instant, seul l’avenir nous dira comment cette nouvelle version sera accueillie par le public, mais il est clair que le chemin est semé d’embûches.
