Le président de Miss France, Frédéric Gilbert, a récemment exprimé ses vives préoccupations concernant les réactions suscitées par l’interview d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025. Cette dernière a été interrogée sur sa position suite aux commémorations des attentats de Charlie Hebdo, où elle a répondu qu’elle ne souhaitait pas se prononcer. Gilbert a dénoncé la violence des critiques à son encontre et a souligné qu’Angélique avait été prise au dépourvu par cette question délicate. Il a également mentionné que, dans le cadre de son rôle, Miss France doit faire preuve de neutralité sur des sujets sensibles pour éviter tout malentendu.
Le président de Miss France inquiet face aux réactions autour d’Angélique Angarni-Filopon
La récente interview d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, sur Sud Radio suscite des réactions enflammées, particulièrement à la lumière de la question posée par le journaliste concernant son positionnement vis-à-vis des attentats de Charlie Hebdo. Frédéric Gilbert, le président de la Société Miss France, a pris la parole pour exprimer ses préoccupations sur cette polémique qui semble dépasser toutes les mesures.
Une question délicate qui fait débat
Lors de son passage sur Sud Radio, Angélique Angarni-Filopon a été confrontée à une question épineuse : « Est-ce que vous êtes Charlie ? » . Face à cette demande, la reine de beauté a laissé planer un silence, avant de répondre avec précaution : « Je ne me prononce pas. » Ce refus de se positionner a enflammé les réseaux sociaux et généré une pluie de critiques.
Réactions du président de Miss France
Frédéric Gilbert, dans une interview accordée au Parisien, a exprimé sa consternation face à la violence des réactions entourant cette situation. Il a déclaré, « Cette polémique est d’une violence inouïe. Elle va un peu loin. » Son inquiétude principale réside dans le risque pour la sécurité d’Angélique, remettant ainsi en question la légitimité de la tension soudaine autour de ce sujet.
Une pression médiatique constante
En effet, la nomination d’Angélique Angarni-Filopon en tant que Miss France a coïncidé avec une avalanche de commentaires, souvent teintés de sexisme et de racisme. Élu le 14 décembre, elle a déjà été la cible de critiques persistantes sur les réseaux sociaux. Gilbert souligne que « quel que soit ce qu’Angélique aurait pu répondre, il y aurait eu une polémique. » Une situation qui soulève des questions quant à la liberté d’expression des reines de beauté.
Une maladresse à relativiser
L’intervention d’Angélique Angarni-Filopon peut être perçue comme une maladresse. Gilbert a expliqué qu’elle était « complètement prise au dépourvu » par la question. « Elle a botté en touche, » a-t-il précisé, ajoutant qu’il s’attendait à plus de compréhension face à cette pression. Il rappelle que les Miss France doivent observer un certain devoir de réserve concernant les sujets politiques et religieux, et que cette situation est le reflet de l’attente qu’on leur impose.
Un défi pour l’image des Miss France
Cette controverse fait également émerger des interrogations sur le rôle des Miss France dans la société moderne. La pression médiatique et sociale peut-elle affecter leur capacité à s’exprimer librement ? Frédéric Gilbert semble prudent quant à l’éventualité de futures interviews, soulignant l’impact que cela engendre sur l’image de la couronne. « À force de taper, ça blesse, » a-t-il conclu.
