Nicolas Demorand est un journaliste reconnu qui a récemment décidé de se confier sur sa lutte contre la bipolarité. Lors d’une séance de dédicaces à Bordeaux, il a humoristiquement partagé l’un des effets secondaires de son traitement au lithium, qui provoque des tremblements. Bien que cela ait rendu difficile la signature d’autographes, il a su tourner cela en dérision en affirmant qu’il était devenu un « artiste » de par cette situation. Dans son livre « Intérieur nuit« , publié en mars, il aborde les défis de sa maladie mentale, soulignant qu’il n’y a pas de honte à être un « malade mental » et qu’il est désormais soigné. Sa complice de longue date, Léa Salamé, le soutient dans ce parcours de transparence, marquant une étape importante et nécessaire pour lever le tabou sur les maladies mentales.
Nicolas Demorand, le célèbre journaliste de France Inter, a récemment ouvert un chapitre intime de sa vie en partageant son combat contre la bipolarité. Dans un livre marquant, il dévoile son parcours et les défis qu’il a dû surmonter, y compris les effets secondaires de son traitement, tels que des tremblements. Cette confession, empreinte de sincérité et d’humour, met en lumière une réalité souvent taboue et mérite d’être explorée en profondeur.
Un moment de vérité
Le 20 mai dernier, lors d’une séance de dédicaces à Bordeaux, Nicolas Demorand a été filmé par les caméras de TF1, révélant sans filtre les difficultés auxquelles il est confronté au quotidien. En plein échange avec ses fans, il a avoué, avec un mélange de franchise et de légèreté, que le traitement au lithium pour sa bipolarité lui cause des tremblements : « Je ne peux pas écrire, effectivement, parce que l’un des effets secondaires du lithium que je prends, c’est de faire trembler, » a-t-il déclaré, visiblement agacé, mais toujours dans un esprit positif.
Un combat personnel
Ce partage audacieux ne vient pas sans retenue. Nicolas Demorand a longtemps cherché à dissimuler sa maladie par peur du jugement. Dans son livre, Intérieur nuit, il aborde sa réalité avec une lucidité frappante, se définissant comme « un malade mental ». Une phrase forte qui rompt avec le silence qui entoure souvent les troubles psychiques. Il confie également : « Si je me suis tu si longtemps, c’est parce que la maladie mentale fait peur. »
Des effets secondaires à gérer
La maladie est un combat quotidien, non seulement en termes de santé mentale, mais aussi de ses conséquences physiques. Le tremblement qu’il ressent pendant ses dédicaces est un exemple frappant des effets secondaires qu’apportent certains traitements. Cependant, il utilise cet aspect avec humour, déclarant qu’il est devenu « artiste » en raison de son incapacité à signer convenablement. Cette touche de humour derrière une réalité difficile est ce qui rend son témoignage peu commun mais tellement inspirant.
Une voix familière à ses côtés
Dans cette aventure, une figure familière le soutient : Léa Salamé, sa collègue et amie. Elle a été, selon lui, un soutien indéfectible, témoin de ses luttes et des moments clés de sa vie. Leur complicité est telle qu’il l’a décrite comme « une très belle rencontre. » Ensemble, ils naviguent dans une mer tumultueuse, soutenant non seulement leurs carrières mais aussi leurs vies respectives.
De la honte à l’acceptation
Nicolas Demorand a décidé de sortir du silence pour apporter une voix à ceux qui souffrent en silence. À travers son récit, il offre une lueur d’espoir pour ceux qui se trouvent dans une situation similaire. Il rappelle que la bipolarité ne doit pas être un sujet de honte, mais plutôt un combat à partager pour déstigmatiser la maladie mentale. “Mais je suis soigné,” précise-t-il, une phrase qui témoigne de sa volonté d’avancer et de prendre le contrôle de sa vie.
Sa méthode pour briser le silence
Au-delà de son livre, Demorand utilise sa plateforme médiatique pour sensibiliser sur la santé mentale. Le 26 mars dernier, il a même pris la parole sur France Inter pour parler de sa maladie. Cette approche transparente est essentielle pour démystifier la bipolarité et encourager la discussion. Il rappelle que la parole est puissante et qu’en parlant ouvertement, nous ouvrons la voie aux autres pour qu’ils fassent de même.
Pour en savoir plus sur le parcours de Nicolas Demorand concernant sa bipolarité, vous pouvez consulter des articles supplémentaires sur Santé Magazine, RTL, L’Essentiel, Gala et France 24.
Nicolas Demorand souffre d’un tremblement des mains, un effet secondaire du lithium qu’il prend pour son traitement de la bipolarité.
Comment Nicolas Demorand a-t-il réagi à cet effet secondaire ?
Il a exprimé son agacement face à ce tremblement, mais il a aussi choisi d’en rire et de l’accepter, se plaisant à dire qu’il est devenu un « artiste » à cause de cela.
Quand Nicolas Demorand a-t-il parlé de sa bipolarité pour la première fois ?
Il a pris la parole sur France Inter le 26 mars dernier, révélant son combat intérieur et la stigmatisation autour de la maladie mentale.
Pourquoi a-t-il caché sa maladie pendant si longtemps ?
Nicolas Demorand a avoué avoir longtemps eu honte de sa condition, craignant le jugement des autres à propos de la maladie mentale.
Qui a soutenu Nicolas Demorand dans cette période ?
Léa Salamé, son binôme à l’antenne et amie, a été un soutien inébranlable tout au long de son parcours, étant l’une des rares personnes à connaître son secret.
Que veut-il accomplir en partageant son expérience ?
Nicolas Demorand souhaite *briser les tabous* liés à la santé mentale et montrer qu’il est possible d’être soigné tout en vivant avec cette maladie.
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