Super League: Perez veut « sauver le football » de la faillite

Forentino Pérez a justifié la création de la Super League lundi lors de son apparition dans le programme El Chiringuito. Le président de la nouvelle organisation et le Real Madrid ont démenti avoir créé un tel projet par cupidité, mais au contraire pour aider le football à survivre.

La création de la Super League par douze clubs dissidents (AC Milan, Arsenal, Atlético, Chelsea, Barça, Inter, Juve, Liverpool, Manchester City, Manchester United, Real et Tottenham) a suscité de nombreuses réactions ce lundi. Les fans des clubs concernés, des légendes du football et même des stars actuelles se sont opposés à la nouvelle compétition et ont défendu le football populaire. Face à ces critiques, Florentino Pérez est venu défendre son projet devant les caméras.

«Certains ont dit que c’était une compétition pour les riches, mais ce n’est pas vrai. C’est pour sauver le football, basé sur la solidarité, a justifié le président du Real Madrid et chef de la Super League dans l’émission El Chiringuito. sera plus riche et les pauvres plus pauvres. Ce n’est pas le cas. Nous allons sauver le football, nous n’allons pas abandonner le football. « 

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Perez: « Organiser des matchs plus attrayants »

Critiquant de manière critique l’UEFA pour son monopole et son manque de transparence, le leader espagnol a également assuré que l’avenir des grands clubs dépendait de cette Super League. Selon lui, la crise économique liée au coronavirus a rendu les problèmes économiques des équipes encore plus visibles. Face à une baisse potentielle des droits de télévision, Florentino Pérez et les onze autres présidents impliqués ont voulu prendre l’initiative.

« Quand on n’a pas d’autre revenu que les droits de télévision, il faut organiser des matchs plus attractifs. C’est sur cette idée que nous avons commencé à travailler », a encore estimé le président du Real Madrid. Nous sommes arrivés. A la conclusion qu’en faisant une Super League en semaine, au lieu de la Ligue des Champions, on pourrait atténuer la perte de revenus […] Le football doit évoluer et s’adapter à l’époque dans laquelle nous vivons. Le football perdait de l’intérêt ».

Et le premier patron de la Superliga est convaincu que la nouvelle compétition renouvellera également le public du football en attirant de jeunes spectateurs.

« L’audience diminue, tout comme les droits de télévision. Avec la pandémie, nous sommes tous en faillite. Le football est mondial, nous avons des fans dans toutes les régions. Nous avons dû analyser les raisons pour lesquelles les jeunes, âgés de 16 à 24 ans, ne le sont plus. intéressé par le football.  » a déclaré Florentino Pérez. Il y a beaucoup de jeux et peu d’intérêt. Le football doit s’adapter ».